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L1, 9° Journée
MONTPELLIER
1 - PARIS SG 1
Date et lieu : 28 septembre 2002 au stade
de la Mosson (Montpellier)
Spectateurs : 18 456
Arbitre : M. Coué.
Buts : Bamogo (13°)
pour le MHSC; Paulo César (67°) pour le PSG.
Avertissements : Silvestre (19°),
Mansaré (24°) et Dzodic (84°) pour le MHSC; Heinze
(19°), Leroy (20°) et .... pour le PSG.
Exclusion : /
Les équipes
Montpellier : Riou - Moullec, Dzodic, Silvestre
(cap.), Ramond - Mezague, Carotti, Barbosa - Doumeng
(puis Bonilla, 79°) - Bamogo, Mansaré.
Paris : Letizi, Déhu, Pochettino, Heinze - Cristobal,
Leroy, André Luiz, Paulo César - Ronaldinho, Fiorèse
(puis Ogbeche, 78°) - Cardetti (puis Aloisio, 60°).
DE
BON AUGURE MAIS REGRETTABLE
C'est avec un esprit de revanche, après
le triste scénario de Strasbourg, que les
Montpelliérains accueillaient les hommes de Luis
Fernandez. Auteurs d'une très belle première période,
les Héraultais ont ensuite trop reculé, comme
d'habitude, pour pouvoir garder ce petit but d'écart. Le
MHSC a rassuré ses supporters sur sa capacité de
réaction mais, malheureusement, n'a pris qu'un point. Il
va falloir maintenant battre les Lensois samedi prochain
à la Mosson pour prendre un peu d'air.
Privé de Tchato, Laigle et Pataca
(blessés), Michel Mézy récupérait en revanche Victor
Bonilla mais garda sa confiance au duo Mansaré-Bamogo.
Le poste de latéral gauche, longtemps annoncé à Serge
Blanc, fut finalement confié au jeune Cyril Ramond.
L'animation du jeu se reposait sur Doumeng, Mezague et
Barbosa. Bruno Carotti retrouvait sa place au sein du
milieu de terrain. Côté Parisien, on se présentait en
3-4-2-1, avec toute sa filière sud-américaine (les
Brésiliens : André Luiz, Paulo César, Ronaldinho puis
Aloisio; les Argentins : Cardetti et Pochettino).
Les Montpelliérains démarraient
tambours battants le match, bien décidés à faire plier
l'un des prétendants au titre. Deux centres devant les
buts de Mansaré d'abord puis de Mezague ensuite (sur
lequel Mansaré aurait pu trouver la faille s'il n'avait
pas raté le ballon) furent les prémices de l'allant
héraultais. A peine cinq minutes plus tard, le même
Mezague envoya un tir que Letizi repoussa. Mais le MHSC
allait être justement récompensé à la 13° minute.
Après une belle ouverture côté gauche de Ramond,
Doumeng et Bamogo enchaînèrent par un splendide
une-deux qui perfora l'arrière-garde parisienne. Et
Bamogo, pour une fois, réussit à faire passer le ballon
sous le corps du portier adverse. 1-0, c'était
mérité... Pendant un petit moment les Montpelliérains,
prudents, allaient se contenter d'avoir la maîtrise du
ballon sans trop se découvrir pour ne pas offrir de
brèches aux Ronaldinho et consors. Mais ce sont
quand-même eux qui allaient se montrer les plus
dangereux jusqu'à la pause. Doumeng, tout d'abord, sur
une frappe légèrement au-dessus des buts de Letizi.
Deux minutes après, la Mosson allait une seconde fois se
lever, croyant au miracle lorsque que Mansaré poussa le
ballon dans les filets de Letizi suite à un centre-tir
contré de Mezague. Mais, malheureusement, le juge de
touche avait levé son drapeau... Une dernière tentative
de Barbosa puis une superbe sortie de Riou dans les pieds
de Paulo César vinrentt conclure une belle première
mi-temps des joueurs locaux.
Malheureusement, et c'est un mal
montpelliérain, le MHSC allait reculer. Et un
Montpellier qui recule, c'est un Montpellier qui se met
tout seul et inutilement en danger. Les Parisiens
allaient prendre le jeu à leur compte et, sans être
vraiment dangereux au sens propre du terme, allaient se
montrer de plus en plus pressants avec le terrible (mais
très truqueur) Ronaldinho. Mais heureusement l'ensemble
du bloc défensif montpelliérain était dans un bon
jour. A la 66° minute, André Luiz envoya un boulet de
canon que Rudy Riou fut tout heureux de repousser des
deux poings. Mais seulement une minute plus tard, les
Parisiens allaient égaliser ur un superbe coup-franc de
Paulo César. Vraiment regrettable d'être rejoint sur un
coup de pied arrêté et non sur une action construite.
Ne pouvant se contenter de ce point du match nul, les
Montpelliérains allaient repartir à l'attaque. Bamogo,
l'auteur du but, puis Bonilla (entré à la place de
Doumeng) virent leur tentative soit passer à côté,
pour le premier nommé, soit être contrée par Heinze,
pour le second. Heinze, parlons-en. Ayant reçu un carton
jaune à la 19° minute, il est franchement inadmissible
qu'avec le nombre de fautes qu'il ait faites il ait
réussi à finir le match. Mais, sans tomber dans la
paranoïa, Mr Coué avait quand-même une légère
préférence pour le PSG. En fin de match, Mansaré tenta
sa chance de loin mais, bien entendu, sans succès... Une
dernière tête de Dzodic qui aurait pu faire mouche si
elle avait été cadrée, conclut les débats. Les
Montpelliérains venaient d'offrir une bonne prestation
aux 18 500 spectateurs de la Mosson gâchée par le
réalisme parisien. Mais une chose est sûre, ce PSG-là
ne peut pas être champion de France, c'est certain...
Pour Montpellier, il va maintenant falloir battre le RC
Lens et, sur ce qu'on a vu ce soir, ce n'est pas
impossible.
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