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L1, 7° Journée
MONTPELLIER
1 - LILLE 0
Date et lieu : 14 septembre 2002 au stade
de la Mosson (Montpellier)
Spectateurs : 8 991
Arbitre : M. Bré.
But : Mansaré (70°)
Avertissements : Carotti (25°), Bamogo
(28°) et Mezague (35°) pour Montpellier; Bonnal (4°),
D'Amico (30°) et Landrin (53°) pour Lille.
Exclusion : /
Les équipes
Montpellier : Riou - Dzodic, Silvestre (cap.), Carotti
- Michalowski, Mezague, Barbosa, Tchato - Doumeng (puis
Descamps, 67°) - Bamogo (puis Rouvière, 91°), Mansaré
(puis Robert, 83°).
Lille : Malicki - Tafforeau (puis Sterjovski, 75°),
Abidal, Delpierre, Pichot - Landrin, D'Amico, Brunel,
Bonnal (puis N'Diaye, 60°) - Manchev, Tapia (puis
Clamé, 72°).
ON
S'EN CONTENTERA LARGEMENT
Après avoir ramené un point de son
voyage en Corse trois jours auparavant, les
Montpelliérains accueillaient donc le LOSC dans l'espoir
d'enfin vaincre le signe indien et de remporter les 3
points, choses qu'il ne leur est pas arrivée depuis la
première journée face à Rennes.
Longtemps approximatifs, les Héraultais ont fini par
faire céder la défense lilloise par l'intermédiaire de
Fodé Mansaré. On a vraiment l'impression que quand ils
jouent bien ils perdent et que quand ils jouent
moyennement ils gagnent...
Toujours privé de Laigle et Colombo,
blessés,et de Cissé, jugé trop juste, Mézy avait de
surcroît enregistré mercredi contre Ajaccio la blessure
de Bonilla. Par rapport au match en Corse, Mansaré,
Barbosa et Michalowski retrouvaient une place de
titulaire au détriment de Bonilla, Robert et Rouvière
(les deux derniers cités étaient quand-même sur le
banc des remplaçants). Fugier, Lefèvre, Guei, Blanc et
Paulo Sergio étaient laissés à la disposition de
l'équipe réserve (qui s'est imposée 1-0 face à
Manosque, but de Guei). Mézy revenait au 3-5-2 avec
Carotti, Silvestre et Dzodic en défense à 3, Tchato et
Michalowski sur les ailes, Mezague en récupérateur,
Doumeng et Barbosa pour faire le jeu et Bamogo et
Mansaré à la finition. A noter la présence dur le banc
du jeune Descamps. En face, les Lillois se présentaient
en un 4-4-2 classique. Claude Puel devait faire sans
Wimbée, Fahmi, Boutoille, Beck (blessés) ni Baciu
(suspendu).
Les deux équipes eurent du mal à
trouver leurs marques en début de rencontre, surtout les
Montpelliérains. C'est ainsi que ce sont les Dogues qui
se mirent les premiers en évidence. Un ballon mal
repoussé par Riou dans les pieds de Tapia, deux
tentatives de Manchev montrèrent la fragilité qui
habitait le camp héraultais. Les joueurs locaux se
créèrent leur première véritable occasion à la 24°
minute : Fodé Mansaré, grâce à une succession de
contres favorables, réussit à perforer la défense
adverse et enchaîna d'un tir du gauche que Malicki (qui
devait avoir des amis dans les tribunes...) détourna. Il
faut quand-même noter, avant cette action, la tête de
Dzodic sur un corner de Barbosa. Vers la 30° minute,
Carotti tenta un geste osé dans la surface de
réparation (contrôle de la poitrine enchaîné d'un
retourné acrobatique). Dommage car on avait l'impression
qu'avec une simple tête il aurait pu réellement
inquiéter le portier nordiste. Un tir lointain manqué
de Tchato et une tentative de Mézague, seul au second
poteau, cloturaient une première mi-temps plutôt
moyenne. Car toujours pas de but...
Les Montpelliérains, contrairement au
début de match, se montrèrent beaucoup plus
entreprenants que leurs adversaires au retour des
vestiaires. Mais c'est pourtant D'Amico qui aurait pu
ouvrir le score s'il n'avait pas trouvé sur son chemin
le très vif Riou, auteur une fois de plus d'un très bon
match (si on excepte ce ballon relaché à la 9°). Les
Héraultais montrèrent beaucoup d'envie, de
détermination (Mezague en est le meilleur exemple) mais
restaient trop brouillons dans les derniers mètres. A la
58°, Bamogo contra un tir de Barbosa... A la 67°, Mézy
décida de faire entrer le jeune Descamps à la place de
Doumeng, beaucoup moins tranchant que lors des derniers
matchs. Et trois minutes plus tard, la situation allait
enfin se décanter ! Sur un long centre de Tchato (que
tout le monde croyait raté...), Mezague hérita du
ballon au second poteau et vit sa frappe détournée par
Malicki. Le ballon revint sur Bamogo qui, à son tour,
buta sur le portier du LOSC. Heureusement Mansaré
n'écouta pas le dicton "jamais deux sans
trois" et inscrit, à bout portant, son premier but
de la saison en L1 (le second de la semaine puisqu'il
avait déjà marqué en sélection quelques jours
auparavant...). La fin de match fut relativement
tranquille pour le MHSC. Enfin les hommes de Mézy
obtenaient les 3 points qui leur permettaient de remonter
à la 13° place...
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