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Hit-Parade

L1, 6° Journée

AJACCIO 0 - MONTPELLIER 0

Date et lieu : 11 septembre 2002 au stade François Coty (Ajaccio)
Spectateurs : 6 000 environ
Arbitre : M. Viléo.

Buts : /
Avertissements : Regragui (70°) et Terrier (85°) à Ajaccio - Moullec (72°) et Tchato (87°) pour Montpellier.
Exclusion : /

Les équipes

Ajaccio : Sekli - S. Grégoire, Ananko (puis Becas, 64°), H. Alicarte (cap), Collin - Regragui, Terrier, Nyan (puis Lacombe, 57°), Ouadah - B. Rodriguez, Guglielmone (puis Faderne, 73°).

Montpellier : Riou - Moullec (puis Barbosa, 86°), Silvestre (cap), Dzodic, Tchato - Mezague, Carotti, Rouvière (puis Michalowski, 81°), Robert - Bonilla (puis Descamps, 89°), Bamogo.



UN POINT GAGNE OU DEUX POINTS PERDUS ?

Après une mini trêve de dix jours qui leur a permis de continuer leur travail de fond, les joueurs de Michel Mézy se rendait donc en Corse, plus précisément à Ajaccio, l'un des quatre promus.
Une fois de plus les Montpelliérains ont eu des occasions et une fois de plus ils ne sont pas parvenus à les concrétiser... Vraiment dommage car il y avait mieux à faire face à un adversaire pas très dangereux même sur ses terres.

Toujours privé de Laigle, Cissé, Pataca et Colombo, Michel Mézy récupérait en revanche Michalowski à qui, quand-même, il préféra Rouvière. Il décida de ne pas prendre Fugier ni Guei et Mansaré (ces deux derniers sont rentrés trop tard de sélection). L'entraineur du MHSC alignait un 4-4-2 classique. Bertrand Robert était titularisé pour la première fois de l'année et Descamps faisait sa première apparition dans le groupe également. En face les Corses alignaient le même dispositif.

Dès la deuxième minute Montpellier aurait pu ouvrir le score sur une première tentative de Bonilla. Trois minutes plus tard c'est Bertrand Robert qui inquiéta le gardien ajaccien mais sans succès. Tout ça pour dire que visiblement les Héraultais étaient venus sur l'ile de Beauté avec de bonnes intentions. Mais, pour contrer un peu le dicton, dans le football il n'y a pas que l'intention qui compte... Les Corses se montraient dangereux par l'intermédiaire de Rodriguez mais, heureusement, Riou était dans très bon jour (ou soir plutôt). Peu après le quart d'heure de jeu, Bonilla toucha du bois sur une reprise de volée. Le match était assez équilibré mais il semblait qu'il ne manquait pas grand chose aux Montpelliérains pour faire la différence, juste un but. Mais, on va appeler ça bientôt le "syndrôme montpelliérain", à Montpellier plus qu'ailleurs on a la facheuse habitude de louper des occasions immanquables. C'est cette fois-ci Bamogo (38') qui rata la cible alors que le gardien était déjà battu. Le MHSC venait sans doute, du moins c'est ce que l'on pensait à ce moment-là, de laisser passer sa chance. D'autant que deux minutes avant la pause Ananko ouvrit le score sur un coup-franc de Rodriguez. Mais, heureusement, l'international russe était en position d'hors-jeu. 0-0 à la mi-temps.

La seconde période fut tout aussi équilibrée mais il semblait que les deux équipe jouaient avec la crainte de se faire surprendre et de devoir courir après le score. Montpellier eut souvent la possession du ballon, tenta de développer un peu de jeu mais fut encore trop maladroit à la finition pour pouvoir inquiéter Seck. Les actions les plus chaudes de ces 45 dernières minutes furent essentiellement corses sans que l'on puisse dire que le MHSC était dominé. Lacombe affola la défense héraultaise mais buta sur Riou. Ce même Riou fit avorter toutes les tentatives des Ajacciens (notamment un coup-franc de Rodriguez). Mais c'est bel et bien Montpellier qui aurait pu rapporter les 3 points dans ses valises si Bonilla, après un bon contrôle en pivot, n'avait pas complètement raté sa frappe du gauche. Bref, ce n'était pas encore ce soir-là que l'on allait assister à une victoire et à un but héraultais...