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L1, 4° Journée
NICE
2 - MONTPELLIER 1
Date et lieu : 24 août 2002 au stade du
Ray (Nice)
Spectateurs : 11 422
Arbitre : M. Khendek.
Buts : Diawara (45°) et
Roy (63°) pour Nice; Mezague (41°) pour le MHSC.
Avertissements : Bigné (20°) et Cobos
(44°) pour Nice; Tchato (26°), Rouvière (36°) et
Mezague (42°).
Exclusion : /
Remplacements : Diawara
par Cherrad (62°), Bigné par Berville (80°), Ayeli par
Rodriguez (89°) à Nice; Mezague par Paulo Sergio
(69°), Tchato par Fugier (77°), Doumeng par Pataca
(77°).
BIS
REPETITA
On dit que l'histoire ne se répète
jamais, et pourtant... Une fois de plus, sous peine
d'être répétitifs, on doit souligner l'inefficacité
des joueurs héraultais à l'approche du but. Alors
certes il manquait quelques cadres (Riou, Bonilla, Laigle
et même Bamogo) et le MHSC affrontait l'OGC Nice,
l'équipe la plus en vue en ce début de saison et à qui
tout sourit pour le moment, mais il ne faut quand-même
pas trop pousser. Il va falloir vite rectifier le tir
(sens propre et figuré) sinon les hommes de Mézy
pourraient très vite se mettre en danger. Inutilement
car à chaque fois ils semblent assez bien maîtriser
leur sujet...
Privé
de Bonilla, Laigle, Blanc, Cissé, Riou (blessés) ainsi
que de Bamogo (suspendu), Michel Mézy décida d'apporter
un peu de sang neuf à son équipe en titularisant
Geoffrey Doumeng et Valéry Mezague. Ce choix se
révèlera astucieux, on le verra par la suite. Le coach
héraultais opta pour une formation en 4-3-2-1 avec
Mansaré seul en pointe appuyé par deux milieux
offensifs, Barbosa et Doumeng. Côté niçois, on ne
change pas une équipe qui gagne et donc Gernot Rohr
aligna, à l'exception de Meslin (blessé) remplacé par
Ayeli, la même équipe qui s'est imposée à Lille (0-3)
la semaine dernière.
Le début de la rencontre fut à
l'avantage des joueurs locaux. Dès la troisième minute,
Pitau tenta un lob sur Viviani, sorti de sa cage pour
dégager un ballon chaud. Les Montpelliérains
répondirent six minutes
après par l'intermédiaire de Mansaré qui buta une
première fois sur Grégorini. A la 11° minute, Viviani
se mit en évidence en détournant en corner une frappe
d'Everson. Le ton était donné, les Aiglons n'allaient
rien lâcher sur leur pelouse. Seulement deux minutes
plus tard, Eric Roy lança Ayeli en profondeur. Le jeune
attaquant azuréen évita le portier montpelliérain
mais, heureusement, enchaîna d'une belle reprise
acrobatique qui passa juste à côté des cages de
Viviani. Le MHSC, sans être assiégés, avaient
quand-même du mal face à la vitesse d'exécution des
Niçois. Mais petit à petit les Montpelliérains
allaient devenir plus entreprenants. A la 19° minute,
Doumeng affola la défense adverse avant de décocher un
tir que Grégorini fut tout heureux de voir frôler son poteau. Un coup-franc de
Diawara légèrement au-dessus (35°) nous amène à la
41° minue, moment que choisit Mezague pour ouvrir le
score et marquer par l'occasion son premier but en L1.
Plein de culot, le jeune milieu montpelliérain envoya un
tir de 30 mètres qui fit mouche grâce à la déviation
involontaire de Abardonado. 1-0 pour le MHSC, on se dit
alors que le plus dur venait d'être fait et que les
Niçois avaient peut-être reçu un bon coup sur la
tête. La suite nous prouve que non... En effet,
seulement quelques instants plus tard, quatre minutes
exactement, Diawara, le buteur maison (buteur : n. m, joueur
qui marque des buts... Je vous redonne la
définition, ça fait tellement longtemps que l'on a
oublié ce que c'était à Montpellier). Suite à un
déboulé sur le côté droit, Ayeli profita d'une erreur
de Carotti puis de Dzodic pour servir tranquillement
Diawara qui ne se fit pas prier pour inscrire son cinquième but de
la saison. Ce but fait mal au moral, surtout dans les
arrêts de jeu de la première période...
La seconde période démarrait bien
différemment puisque ce sont les Montpelliérains qui
s'adjugèrent la possession du ballon. Mais les
attaquants languedociens restaient beaucoup trop
maladroits pour pouvoir tromper une deuxième fois
Grégorini, en témoignent les tentatives de loin de
Mansaré qui partirent loins du cadre. A la 61° minute,
les Héraultais allaient se créer une superbe occasion
à une touche de balle. A la finition Doumeng vit son tir
détourné de justesse par le portier adverse. Vraiment
dommage... Et, comme souvent, c'est au moment où l'on
croît que l'on tient le match que l'on se fait surprendre. Et
c'est ainsi que les Aiglons, sur corner, allaient prendre
un avantage pas mérité du tout. Mais c'est bel et bien
Eric Roy qui sauta plus haut que Mezague et qui fit
trembler les filets de Viviani. Vraiment rageant d'autant
plus que Dzodic, une minute plus tôt sur une action
similaire, aurait pû en faire de même. La fin de match
fût de mauvaise qualité, les Niçois se contentant de
préserver leur mince avantage et les Montpelliérains
étant incapables de construire le jeu. Les entrées en
jeu de Pataca et de Paulo Sergio n'y changèrent rien du
tout. Un dernier tir montpelliérain vint conclure une
soirée qui aurait dû se terminer beaucoup mieux avec un
peu plus de rigueur en attaque mais aussi, plus
inhabituel, en défense. Il faudra impérativement battre
Le Havre samedi prochain à la Mosson sinon...
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