L1, 31° Journée
MONTPELLIER
1-2 MARSEILLE
Date et lieu : 22 mars 2003, stade de la
Mosson
Arbitre : M. Duhamel
UNE
DEFAITE AU GOUT TRES AMER
Il n'y a pas si longtemps encore Alain Perrin n'hésitait
pas à clamer haut et fort "il nous faut des
dizaines d'occasions pour marquer un but". Le
moins que l'on puisse dire c'est que ce slogan n'était
pas de rigueur samedi après-midi.
Dans un duel sudiste où chacun y puisait
sa motivation (Montpellier dans l'optique du maintien et
l'OM voulant laver l'affront parisien), on ne peut pas
dire que le spectacle fût au rendez-vous. Les amateurs
du beau jeu partirent frustrés de la Mosson en ayant vu
un candidat au titre de champion de France remporter un
match en étant aussi peu dangereux dans l'animation
offensive (rien à voir avec Monaco...).
Les Montpelliérains, qui n'ont pas joué
leur véritable jeu, ont longtemps buté sur une équipe
phocéenne quand-même très solide et bien disposée sur
le terrain. Et ont une nouvelle fois perdu un match à
cause des coups de pied arrêtés, de quoi laisser de
gros regrets. Car dans le jeu les Héraultais ont fait
plus que jeu égal avec leurs homologues provençaux et
ne méritaient pas pareille sanction. Mais le résultat
est là : nouvelle défaite à domicile qui, associée à
la victoire d'Ajaccio contre Rennes, les refait passer
dans la zone rouge.
Le prochain match à Sedan sera
pratiquement décisif. Une défaite éloignerait de plus
en plus les Montpelliérains du maintien.
Podium
(photos :
site officiel)
Pour ce match contre Marseille on a donc
:
1 - Barbosa
- 3 points
2 - Mansaré - 2 points
3 - Moullec - 1 point
Le jeu et les joueurs
Gardien. Laurent Pionnier a
connu le genre de match dont les gardiens détestent. Il
n'a pratiquement rien eu à faire durant tout le match et
ne put rien sur les buts de l'OM. Frustrant.
Défenseurs. Guillaume
Moullec a livré un match satisfaisant, se laissant
rarement déborder par les attaquants marseillais. Il
s'est même montré dangereux sur une frappe lointaine.
Sur l'autre aile Serge Blanc était parfois juste mais a
sû jouer avec tout le métier qu'il possède. Au centre
Bruno Carotti et Mansour Assoumani, qui ne se sont pas
entendus sur le but de Sakho, se sont bien repris par la
suite. D'ailleurs le capitaine montpelliérain est à
l'origine du but de son équipe.
Milieux. Valery Mezague a
mis du temps à rentrer dans le match et n'a pas été
aussi influent sur le jeu que d'habitude. Jean-Christophe
Rouvière, malgré ses lacunes techniques, s'est battu
comme un diable et s'est même montré actif
offensivement. Cédric Barbosa a été, comme l'a dit le Midi
Libre, le baromètre de l'équipe. Comme d'habitude
il n'a rien lâché jusqu'à la dernière seconde et a
offert une passe décisive à Rouvière. Dommage que tout
le monde n'ait pas son état d'esprit...
Attaquants. Pour les
attaquants on a l'impression que c'est un peu tout ou
rien. Bertrand Robert a beaucoup trop respecté
l'adversaire et est retombé dans ses travers, à savoir
ne jamais tenter sa chance alors qu'il semble bien
placé. Habib Bamogo a été pratiquement transparent.
Fodé Mansaré s'est bien battu mais a souvent été trop
brouillon (mais non c'est pas un pléonasme !). C'est lui
qui s'est montré le plus dangereux pour Runje en
envoyant un tir à l'entrée de la surface bien repoussé
par le gardien olympien.
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