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L1, 3° Journée

MONTPELLIER 0 - BORDEAUX 1

Date et lieu : 17 août 2002 au stade de la Mosson (Montpellier)
Spectateurs : 16 981
Arbitre : M. Colombo.

But : Smertin pour Bordeaux..
Avertissements : Basto (76°) et Costa (78°) pour Bordeaux.
Exclusion : Jemmali (45°+2) pour Bordeaux.

Remplacements : Bonilla par Guei (32°), Fugier par Rouvière (64°) et Laigle par Michalowski (64°) à Montpellier; Darcheville par Basto (54°), Pauleta par Sanchez (84°) et Feindouno par Sahnoun (88°) à Bordeaux.



CLUB DE L1 CHERCHE BUTEUR DÉSESPÉRÉMENT...

Mais que faut-il faire ? Voilà la question que tous les membres du camp montpelliérain doivent se poser ! Une fois de plus, les Montpelliérains se sont créés pléthore d'occasions mais n'ont pas réussi à faire trembler les filets de Roux, le gardien bordelais. Prenez des décisions d'arbitrage défavorables, un adversaire qui joue parfaitement le contre et qui a une défense de fer, ajoutez-y la maladresse des attaquants montpelliérains et vous obtenez une frustrante défaite à domicile. Il va falloir retrouver au plus vite l'efficacité sous peine de vivre une nouvelle saison difficile. Surtout que se pointe à l'horizon un déplacement à Nice qui vient de battre Strasbourg (4-0) et de s'imposer à Lille (3-0)...

Privé de Riou, blessé au genou, et de Bamogo, suspendu, Michel Mézy opta pour un 3-5-2 avec une belle charnière centrale Silvestre-Dzodic-Carotti. Fugier était préféré à Michalowski, Mansaré à Pataca. En face, Elie Baup aligna son habituel 4-4-2 avec, pour seul changement, la titularisation de Feindouno en lieu et place de Dugarry, suspendu lui aussi. Bordeaux possède une moëlle épinière très costaud : Sommeil-Afanou, Costa-Smertin, Darcheville-Pauleta.

Le match démarre très fort, par une grosse erreur d'arbitrage (déjà...)... En effet, M. Colombo fut le seul à ne pas avoir vu la charge de Roux sur Mansaré qui se présentait seul face à lui. Il y avait un penalty indiscutable, même le portier bordelais, très sportif, le reconnaitra à la fin du match. Mais bon, on connait le penchant de Colombo à avantager les équipes les plus fortes... Mais Montpellier ne constesta pas plus que ça et repartit à l'assaut des buts girondins. Bonilla, de la tête, fut tout près de débloquer la situation. Mais malheureusement ce sont les Bordelais qui vont ouvrir le score à la 19° minute par l'intermédiaire de leur milieu international russe Smertin. Sur un mauvais dégagement de Laigle, Smertin récupéra le ballon, s'infiltra dans la défense montpelliéraine, s'appuya sur Pauleta qui lui remit astucieusement le ballon, et marqua du pied gauche d'un tir tendu que Viviani ne put suffisament détourner. Le pire des scénarios, celui que l'on redoutait, avait débuté... Mais les hommes de Mézy allaient vite se resaisir pour repartir au plus vite de l'avant. A la 28° minute, on eut une première et parfaite illustration de la combinaison malchance-maladresse qui envahissait les joueurs languedociens. Sur coup-franc, Bruno Carotti envoya un bon tir tendu que Roux renvoya dans les pieds de Mansaré qui, seul face au portier adverse à terre, envoya le ballon sur le poteau. Bonilla, blessé, dut céder sa place quatre minutes plus tard à Guei. Dommage... Dzodic, sur corner, vit sa tête puissante passer légèrement au-dessus. Mansaré, quelques instants plus tard, reprit lui aussi de la tête un bon centre de Tchato. . A trois minutes de la pause, l'attaquant guinéen réussit un magnifique slalom dans la défense bordelaise mais foira (excusez du mot mais il y en a pas d'autres) le dernier geste, voulant donner le ballon à Guei, hors-jeu, au lieu de frapper au but. Dans les arrêts de jeu, Jemmali fut logiquement expulsé pour une faute sur Barbosa qui partait seul au but. A 10 contre 11, soit Montpellier recollait vite au score, soit les Bordelais retrouvaient des ressources mentales et physiques pour s'en sortir. Malheureusement le second cas fut le bon.

Les Héraultais, pleins de volonté et de courage, entamèrent la seconde période sur un bon rythme. Mais c'est Pauleta, sur une reprise du bout du pied, qui fut tout près d'apporter le coup de grâce au MHSC. Heureusement Viviani veillait... Puis on assista à une sorte d'attaque-défense, les Girondins s'étant regroupés dans leur camp pour laisser venir leurs adversaires. Sur un ballon mal dégagé par la défense des Marines et Blancs, Pierre Laigle envoya un puissant tir juste à côté. Puis, coup sur coup, l'homme en noir refusa deux buts aux Montpelliérains sur deux actions semblables : Roux captait le ballon mais les Héraultais tapaient dans les mains du gardien pour le propulser dans les filets. Alors là il faut sortir le règlement ! Car si le gardien a les deux mains sur le ballon, on peut considérer qu'il l'a capté. En revanche, s'il n'a qu'une seule main dessus, comme c'était le cas sur l'une des deux actions, il semblerait que les attaquants avaient le droit de marquer. Qu'importe, les buts étaient refusés... Mais Montpellier continuait de pousser. Tour à tour Barbosa, Moullec, Rouvière et Michalowski tentèrent leur chance. Sans réussite mais avec beaucoup de maladresse par contre... On se disait alors que ce n'était décidément pas le jour des Héraultais et que rien ne pouvait arriver aux hommes d'Elie Baup. Frustrant, décourageant, exaspérant : les mots ne manquent pas pour qualifier la prestation des pailladins qui ont pourtant tout donner. On ne peut rien leur reprocher au niveau du courage et de l'abnégation. Mais maintenant il faut planter...