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L1, 18° Journée

MONTPELLIER 1 MONACO 2

Date et lieu : 05 décembre 2002 au stade de la Mosson (Montpellier)
Spectateurs : 9 781
Arbitre : M. Viléo

Buts : Squillacci csc (20°) pour le MHSC; Guily (13° et 93°) pour Monaco.
Avertissements : Silvestre (63°), Barbosa (68°) et Tchato (92°) pour le MHSC; Givet (54°) et Bernardi (73°) pour Monaco.
Exclusions : /

Les équipes

Montpellier: Riou - Michalowski, Silvestre (cap), Carotti, Dzodic, Tchato - Barbosa, Mezague, Doumeng (puis B. Robert, 61°) - Guei, Mansare (puis Ab. Cissé, 83°).

Monaco: Roma - Cubilier, J. Rodriguez, Squillaci, Givet (puis Evra, 71°) - Giuly (cap), Bernardi, Léonard, Rothen - Nonda, S. Camara.

UN GRAND COUP DE MASSUE

"Nous sommes derniers, et pour un bon bout de temps...". Ces paroles de Louis Nicollin reflètent bien l'état d'esprit des Montpelliérains à la fin du match : complètement abattus. Il faut dire que, plus qu'un simple coup sur la tête, ils ont reçu un véritable coup de massue lorsque Ludovic Guily, à la 93° minute, a crucifié Rudy Riou. Certains y verront là une revanche sur la saison dernière où Rouvière avait égalisé à la dernière minute, de la façon dont on sait. Mais qu'importe ! Les Héraultais n'avaient pas du tout besoin de ça en ce moment et replongent complètement dans le doute à l'heure d'aller affronter l'Olympique Lyonnais sur sa pelouse (car laissons en suspens la Coupe de la Ligue, ce n'est certainement pas la priorité).
Rapidement menés au score sur une belle reprise de Guily (déjà étrangement seul...), les hommes de Bernardet n'allaient pas pour autant baisser les bras et égaliser quelques minutes plus tard grâce à un tir de Tchato détourné dans ses propres buts par Squillaci. Le MHSC allait ensuite avoir la plupart du temps le ballon mais ne restait pas à l'abri d'un contre assassin. Et c'est ainsi que sur un dernier contre, les Montpelliérains n'ayant pas réussi à tromper la vigilance de l'arrière-garde monégasque tout au long de la seconde période, Guily (encore une fois tout seul, Tchato ne revenant plus en défense), parfaitement servi par Nonda, doubla la mise et permit à son équipe de repartir de la Mosson avec les trois points.
Si les Héraultais veulent espérer s'en sortir, il va vite falloir bannir les gros errements en défense qui, au final, coûtent très très cher. Et comme, pour ne rien arranger, Rennes s'est imposé à Strasbourg et Le Havre a battu Bordeaux, devinez qui est dernier ? ...
Et à Loulou de conclure : "Une chose est sûre, on passera Noël et le Jour de l'An à travailler. Il n'y aura pas de vacances au Montpellier-Hérault".

Le jeu et les joueurs

Gardien. Comme contre Nantes, on ne peut rien reprocher à Rudy Riou sur les deux buts. Pour le reste, il a parfaitement fait ce qu'il a eu à faire.

Défenseurs. Très faibles contre Nantes, les arrières latéraux se sont pas mal repris, dans l'ensemble. A gauche Bill Tchato a constamment tenté d'apporter son soutien en attaque, en démontrent son tir détourné par Squillaci dans ses propres buts et une autre superbe reprise de volée qui aurait mérité meilleur sort. Mais tout ceci malheureusement au détriment du secteur défensif, l'international camerounais ayant été complètement absent sur les deux buts de Guily. A droite, Michalowski a réalisé une partie sérieuse. Au centre, Nenad Dzodic a fait une partie discrète, sans grand génie. Franck Silvestre a été relativement moyen, se montrant parfois un peu juste face à des attaquants vifs que sont Nonda et Camara mais reste quand-même utile à l'équipe. Enfin, Bruno Carotti, solide comme à son habitude, a fait un bon match dans l'ensemble et parfois permis d'éviter le pire.

Milieux. Rouvière absent, c'est Valery Mezague qui se retrouva dans l'axe. Son énorme activité au milieu, surtout en première mi-temps, fit qu'il eut pas mal de déchet dans son jeu. Geoffrey Doumeng a fait illusion vingt minutes avant de disparaitre complètement du jeu. Son remplaçant, Bertrand Robert, n'a guère été plus inspiré. Sinon, comme d'hab', Cédric Barbosa s'est battu comme un diable et a distribué quelques bons ballons à ses attaquants qui n'ont pas su en profiter.

Attaquants. Marc-Eric Guei a fait un match honorable, se battant jusqu'à la dernière seconde pour inverser la tendance. Il n'a jamais cessé de provoquer les défenseurs monégasques mais n'a malheureusement jamais pu les prendre à défaut. Son compère Fodé Mansaré a été égal à lui-même, chacun comprendra ce qu'il voudra... Abdoulaye Cissé, qui a remplacé la guinéen, n'a pas eu un seul ballon exploitable en dix minutes de jeu.

Podium

(photos : site officiel)

Pour ce match contre Monaco on a donc :

1 - Carotti - 3 points
2 - Tchato - 2 points
3 - Michalowski - 1 point