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  D1, 6° Journée

AUXERRE 1 - MONTPELLIER 0

Date et lieu : Samedi 08 Septembre au stade de l'Abbé Deschamps (Auxerre)
Spectateurs : 8 000 environ.
Arbitre : M. Layec.

But : Fadiga (86°) pour l'AJ Auxerre
Avertissements : Diabaté (67°) et Wlodarczyk (58°) pour Auxerre; Cissé (25°) et Bamogo (77°) pour le MHSC.

LES EQUIPES

AJ AUXERRE MONTPELLIER HSC
1 Fabien Cool
2 Johan Radet
4 Jean-Alain Boumsong
5 Philippe Mexès
13 Jean-Sebastien Jaurès
7 Amdy Faye
8 Yann Lachuer
?? Lassina Diabaté
11 Khalilou Fadiga
23 Olivier Kapo
?? Wlodarczyk
  puis Esteves, 65°
   
 

non utilisés

15 Frédéric Jay
?? Lionel Mathis
?? Arnaud Gonzales
16 Ronan Le Crom
Entr. Guy Roux
1 Rémi Vercoutre
28 Aliou Cissé
17 Bruno Carotti
6 Nenad Dzodic
23 Bill Tchato
26 Habib Bamogo
  puis Lefèvre, 92°
5 Pascal Fugier
7 Olivier Sorlin
  puis Mansaré, 82°
14 Cédric Barbosa
18 Geoffrey Doumeng
  puis Roberto Assis, 86°
13 Toifilou Maoulida
   
 

non utilisés

16 Jody Viviani
27 Mickaël Llorente
Entr. Michel Mézy



COMME UN AIR DE DEJA VU

Montpellier, 11° au classement, se déplaçait donc à Auxerre surprenant mais logique 3° du championnat. Et comme à Lille quelques semaines auparavant les Montpelliérains ont livré un match très solide mais se sont inclinés à 4 minutes de la fin du temps réglementaire (sic). Quand on voit la physionomie du match, on peut émettre des regrets...

Pour ce match Michel Mézy était privé de nombreux éléments : Silvestre, Blanc, Riou, Assoumani, blessés ainsi que de Belbey et Rouvière, suspendus. Le coach héraultais avait décidé de ne pas emmener de portugais en Bourgogne. Pour essayer d'entraver le jeu rapide des Auxerrois, Mézy opta pour un genre de 4-4-1-1, Maoulida étant une nouvelle fois seul en attaque, épaulé par Geoffrey Doumeng. Pour la première fois de sa jeune carrière, Habib Bamogo endosse le maillot de titulaire. Guy Roux de son côté devait faire sans Tainio et Djibril Cissé, deux de ses jeunes pousses talentueuses.

D'entrée de jeu les Montpelliérains vont s'appliquer à jouer un peu plus haut qu'à l'accoutumée à l'extérieur pour empêcher les Bourguignons de développer leur jeu. Sans être véritablement dangereux, les hommes de Mézy vont quand-même se créer de petites occasions notamment un bon centre de Sorlin dégagé en catastrophe par Fabien Cool devant Maoulida. Après quelques offensives du rapide attaquant Fadiga, les Héraultais vont de nouveau sortir la tête et auraient pu ouvrir le score si Maoulida, à la 35° minute, avait mieux dosé sa tête... Mis à part un but logiquement refusé pour hors-jeu à l'intenable Fadiga, on ne vit plus grand chose côté occasions jusqu'à la pause. Comme le dit Philippe Serz : "c'est un match de défenseurs" et à ce petit jeu, les Languedociens font plus qu'honneur à leur maillot. 0-0 donc à la mi-temps.

Les deux équipes revenaient sur la pelouse avec des ambitions bien différentes : arracher la victoire côté auxerrois et tenir jusqu'au bout côté montpelliérain. A la 57°, Fadiga grilla la politesse à la défense montpelliéraine, se présenta seul face à Rémi Vercoutre mais le portier héraultais sortit de son duel avec l'attaquant ajaïste avec brio. Comme pour répondre à son homologue auxerrois, Toifilou Maoulida tenta quelques minutes plus tard lui aussi une percée mais le ballon fut repoussé en corner par les adversaires. A la 70° minute, Dzodic est tout près de débloquer le panneau d'affichage mais sa tête est déviée à ras du poteau. C'est à ce moment là que les hommes de Guy Roux vont se faire de plus en plus pressants, poussés par leur public. A la 75°, Kapo catapulte de la tête le ballon sur la transversale de Vercoutre qui semblait battu. C'es chaud mais les Montpelliérains tiennent bon ! Mais comme dans une tragédie de Corneille les espoirs héraultais de ramener un point de l'Abbé Deschamps vont s'effondrer à la 86° minute... Sur une longue balle du milieu de terrain auxerrois Faye, Kapo profite de la sortie plus qu'hasardeuse de Rémi Vercoutre pour glisser le ballon à son compère Fadiga qui n'a plus qu'à envoyer le ballon dans les cages désespérément vides du MHSC. Une erreur du gardien dans les dernières minutes : un air de déjà vu, non ?

Frustrant, rageant, déconcertant... Tous ces mots sont bons pour exprimer ce que les joueurs doivent resentir. Ils ont tenu plus de 85 minutes pour finalement craquer dans les derniers instants de la partie. Comme à Lille et contre Sochaux, ce sont des points précieux qui s'envolent. Maintenant, les hommes du président Nicollin ont le devoir de battre Rennes samedi prochain à la Mosson sous peine de se retrouver dans le bas du classement, chose à éviter avant un déplacement plus que périlleux au Parc des Princes lors de la 8° journée de D1.