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D1, 24° Journée
MONTPELLIER
0 - PARIS 0
Date et lieu : Samedi 02 Février 2002 au
stade de la Mosson.
Spectateurs : 17 731.
Arbitre : M. Colombo.
Buts : /
Avertissements : /
Expulsion : /
LES
EQUIPES
Montpellier
: Riou - Moullec, Silvestre (cap.), Dzodic, Blanc -
Fugier, Carotti, Rouvière - Doumeng - Mansaré, Ab.
Cissé (puis Pataca, 72°).
Paris : Alonzo -
Cristobal, El Karkouri, Heinze, Potillon - Déhu (cap.),
E. Cissé (puis Aloisio, 66°), J. Leroy, Ronaldinho -
Fiorèse (puis Hugo Leal, 85°), Ogbeche (puis Mendy,
74°).
AVEC UNE POINTE DE REALISME ÇA PASSAIT
Alors qu'ils avaient été stoppés dans leur belle
série de bons résultats mercredi dernier à Rennes, on
attendait de voir comment allaient réagir les
Montpelliérains face à l'équipe en forme du moment, le
PSG, plus à l'aise hors de ses bases que sur sa pelouse.
Les Héraultais ont livré un bon match aux 18 000
spectateurs du stade de la Mosson mais ont, une fois de
plus, trop pêché dans la finition pour pouvoir prendre
à défaut la défense parisienne. Dommage car il y avait
quelque chose à faire...
Toujours privé de ses internationaux (Belbey qui plus
est blessé, A. Cissé et Tchato), Michel Mézy devait
encore faire sans Cédric Barbosa, toujours malade, mais
récupérait en revanche Rudy Riou, remis de son angine.
Habib Bamogo manquait lui aussi à l'appel à cause d'une
grippe. Côté parisien, Luis Fernandez devait composer
son équipe sans Létizi, Pochettino, Okocha et surtout
Mikel Arteta, le jeune et talentueux milieu espagnol.
Mais quand on connait la qualité de l'effectif parisien
on se dit qu'ils peuvent aisément se passer de tous ces
joueurs.
C'est Abdoulaye Cissé qui
lança les hostilités en effectuant un centre tir que
Alonzo puis El Karkouri eurent du mal à dégager. Le
reste du premier quart d'heure fut un long moment
d'observation, les deux équipes ayant visiblement peur
de se faire surprendre dans les premiers instants de la
rencontre. A la 16° minute, sur un corner de Pascal
Fugier, Nenad Dzodic plaça sa tête qui rasa de près le
poteau gauche du portier parisien. Puis le match allait
s'équilibrer et, entre deux des meilleures défenses du
championnat, il ne fallait pas s'attendre à des cadeux
pour les attaquants. Mais Cissé et Mansaré n'avaient
que faire que ce soit le PSG en face et allaient
continuer à les provoquer. Mansaré, avec ses dribbles
courts, affola à plusieurs reprises El Karkouri mais
manqua à chaque fois d'application dans le dernier
geste. C'est dommage car il a vraiment du talent balle au
pied ! Abdoulaye Cissé est certes moins rapide mais il sait lui aussi effacer
quelques joueurs et a une très bonne détente qui lui
permet d'être dangereux de la tête. Il semble même
plus adroit face au but que son compère de l'attaque, en
témoigne son but refusé légitimement mais où il avait
facilement effacé Alonzo. Puisque c'était difficile de
passer par le milieu, les hommes de Mézy allaient tenter
leur chance de loin. Serge Blanc (34°) envoya un tir
qu'Alonzo bloqua facilement. Cinq minutes auparavant,
Rouvière avait envoyé une difficile reprise du gauche
qui, certes, passa loin du cadre mais le geste était
beau. C'est ce même Rouvière qui se mit en avant juste
avant la mi-temps sur une autre reprise du gauche qui
frôla la lucarne des buts parisiens. Dommage que ce
n'est pas son bon pied sinon.... 0-0 donc à la mi-temps.
Les Parisiens, pressés en fin
de première mi-temps, vont revenir plus concentrés et
décidés à jouer plus haut. C'est ainsi que Ogbeche,
après un une-deux avec Ronaldinho, crocheta Moullec dans
la surface mais heureusement le défenseur héraultais se
releva aussitôt pour contrer le tir du Nigérian. Puis
les Montpelliérains vont recommencer à pousser, un peu
comme contre Auxerre. A la 50° minute Bruno Carotti
dépose le ballon sur la tête de Fodé Mansaré qui ne
réussit pas à cadrer... Cinq minutes plus tard c'est au
tour de Doumeng de se mettre en évidence sur une frappe
à l'entrée de la surface qui passe au-dessus. Idem pour
Mansaré à la 58° minute. Ce manque de réalisme
commence à devenir crispant dans le camp héraultais car
ce ne sont pas les occasions qui manquent. Michel Mézy
décida de faire entrer Pataca
pour les 20 dernières minutes. L'attaquant portugais se
mit vite en action. En effet à la 83° minute, sur un
centre parfait de Moullec, réalisa une tête piquée qui
déroba le cadre. C'est rageant car avec une tête
normale le ballon aurait pu rentrer dans les filets
d'Alonzo, visiblement battu sur cette action. Juste avant
ça, Bruno Carotti fût tout près, d'une belle tête, de
débloquer le score. Les Languedociens continuent à
pousser et obtiennent quelques corners dangereux. C'est
sur l'un deux que Silvestre eut la victoire au bout du
pied mais sa reprise du plat du pied passa au-dessus.
C'en était fini. 0-0... Les défenses avaient eu raison
des attaques.
A la fin du match on pouvait être partagé entre deux sentiments : la fierté d'avoir
livré un bon match et d'avoir accroché une équipe
parisienne réputée très forte à l'extérieure mais
aussi la déception car, avec un peu de réalisme, le
MHSC aurait pu l'emporter. Le trio
Silvestre-Dzodic-Carotti a une fois de plus livré un
très bon match et a parfaitement endigué les offensives
parisiennes. Prochain match : mercredi à Lorient qui
sera privé de son homme providentiel J-C Darcheville,
suspendu. Alors pourquoi pas un petit exploit en Bretagne
?
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