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D1, 1° Journée MONTPELLIER 1 - MARSEILLE 1 Date et lieu : 28 Juillet 2001 au stade
de la Mosson (Montpellier) Buts : Maoulida
(penalty, 76°) pour le MHSC; Bayayoko (28°) pour l'OM. MHSC : Vercoutre - Tchato, Carotti, Dzodic, Llacer - Fugier (cap.), Rouvière, Barbosa (puis Sorlin, 68°) - Doumeng - Pataca (puis Mansaré, 64°), Maoulida. OM : Runje - Camara, Leboeuf (cap.) (pusi Ngotty, 45°), Tuzzio, Dos Santos - Hemdani, Rool, Ba (puis Dahou, 56°), Swierczewski, Belmadi (puis Dill, 74°) - Bakayoko.
Le hasard du calendrier avait fait que Montpellier, pour ses retrouvailles avec la D1 après une saison de purgatoire, devait recevoir le rival (plus que jamais) sudiste, l'Olympique de Marseille. Le duel tant attendu n'a pas élu de vainqueur mais les Montpelliérains auraient largement mérité mieux, qu'on se le dise. Interressons nous aux tactiques déployées par les deux coachs. Michel Mézy opte, lui, pour une formation en 4-3-1-2, Doumeng étant repositionné en véritable meneur de jeu. En face, les phocéens optent quant à eux pour un 5-4-1. Côté absents, les Héraultais sont privés de leur capitaine Silvestre, de S. Blanc, Paulo Sergio et Roberto Assis. Mais tout ceci n'empêche pas les joueurs locaux de tenter de presser de suite et de tenter quelques tirs lointains (notamment Doumeng). Peu à peu, les Marseillais vont essayer de prendre l'ascendant sur le jeu mais sans y arriver complètement. A noter quand-même le tir de Bakayoko capté facilement par Vercoutre au quart d'heure de jeu. Une minute plus tard, va intervenir le tournant du match : Maoulida, servi impecablement par Barbosa, trompe Runje ! Le public exulte mais pas longtemps car le juge de touche signale un hors jeu. Les supporters, abassourdis, restent pratiquement sans réaction, croyant que les arbitres avaient sans doute raison. Mais malheureusement, on apprendra par la suite que ce hors jeu était complètement imaginaire (sic). Que peut-on y faire ? Face à l'OM, rien.... Et comme souvent dans ce cas, c'est l'équipe qui ne tente rien et qui vient d'être aidée par l'homme en noir qui va trouver la faille, sur corner en plus ! Suite à un bon centre de Rool, Swierczewski puis Bakayoko prolongent de la tête le ballon dans les filets de Rémi Vercoutre. Complètement immérité... Mis à part un coup-franc de Barbosa, on ne verra plus rien jusqu'à la mi-temps. Mais bon, ne soyons pas trop chauvins, l'OM n'a pas démérité surtout sur le plan du courage. Les Montpelliérains reviennent avec une grande envie sur le terrain, une envie de faire plaisir à son public, une envie de rétablir l'ordre des choses tronquées par les aléas du foot. Avec à la baguette Doumeng et même Fugier, les Montpelliérains vont peu à peu monopoliser le ballon et progresser vers le but adverse. A la 64° minute, Michel Mézy se décide enfin à faire entrer Fodé Mansaré à la place de Rui Pataca qui n'a pas fait grand chose si ce n'est râler sur ses coéquipiers. Le jeune ataquant guinéen, après avoir affolé plusieurs fois les défenseurs marseillais, va être décisif à la 76° minute. Bien lancé par Olivier Sorlin (rentré lui aussi en jeu quelques minutes auparavant), Fodé Mansaré est stoppé irrégulièrement dans sa course par un ancien pailladin, Manu Dos Santos. C'est bien sûr Toifilou qui se charge de le tirer. Plein de sang froid, l'attaquant international Espoirs ne tremble pas pour prendre Runje à contre pied. Dès lors les esprits vont s'échauffer, les joueurs et supporters marseillais vont nous montrer leur vrai visage, le visage qu'on leur connait : celui de fouteurs de m...., de provocateurs, etc. (je m'arrête car la liste serait trop longue). Mais heureusement les hommes de Mézy ne tombent dans le piège maseillais et continuent à développer un football assez agréable à regarder. A noter que pendant que les attaquants et milieux montpelliérains font un véritable siège dans le camp phocéen, Vercoutre se fait canarder par des imbéciles (pour ne pas être grossier) "supporters" marseillais qui, par preuve d'impuissance, lui lancent divers objets ; bouteilles, objets en fer, etc. Dans le dernier quart d'heure les Montpelliérains auraient pu l'emporter mais malheureusement tour à tour Runje puis son poteau vont repousser les dernières offensives des joueurs locaux. Contrairement à ce qu'a pu dire Franck Leboeuf (c'est ça un capitaine ? Quelqu'un qui dénigre les adversaires et qui n'est pas objectif ?), ce sont bien entendu les Montpelliérains qui peuvent être déçus. D'ailleurs, les supporters ne s'y trompent pas et partent de la Mosson avec un certain goût d'inachevé mais avec la satisfaction d'avoir vu un MHSC déjà pas mal rodé mis à part quelques exceptions (comme Rouvière) qui manquent cruellement de rythme. Prochain match : dans une semaine à Monaco qui vient de s'incliner à domicile contre un autre promu, Sochaux.
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