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  Article - 05/10/2001

MEZY - DECROIX : LA GUERRE NE FAIT QUE COMMENCER


Par l'intermédiaire du journal "L'Equipe", Eric Decroix et Michel Mézy règlent leur compte. Le premier déclarait hier que "Mézy est un tricheur". Le coach héraultais, qui ne compte pas laisser passer ça, réagit aujourd'hui. Morceaux choisis des interviews des deux hommes...

"Mézy est un tricheur", tel est le gros titre employé par le quotidien sportif dans son édition de jeudi. On doit cette expression à Eric Decroix qui vient tout juste de rompre son contrat avec le MHSC. Le joueur tente donne son point de vue sur sa mise à l'écart : "Il n'y a pas eu de discussion fracnhe. J'aime le respect et je préfère le dialogue à l'autorité. Et comme j'ai mis le doigt sur ce qui n'allait pas, ça a mis Mézy en difficulté. Quand on sait lire dans le jeu de quelqu'un, on devient un danger. L'honnêteté, ça dérange. Alors on vous enfouit." Il est donc très dur avec l'entraineur montpelliérain : "J'ai basé ma carrière sur le collectif et sur l'altruisme, et ce à quoi j'ai dû faire face à Montpellier m'a révolté. Mézy a toujours essayé de cacher son incompétence. Il navigue dans le flou. Il a toujours profité du travail des autres éducateurs pour se mettre en avant. Et il a tendance à écarter ceux qui lui font de l'ombre. Evidemment, ça ne profite pas à l'intérêt du club, mais au sien. Il gagne beaucoup mais il doit être jaloux de ce que gagnent les joueurs aujourd'hui. Il triche, comme quand il était joueur. Mais la vie lui clouera le bec." Et quand il évoque son avenir : "Je suis très confiant et j'espère encore jouer trois ans au plus haut niveau. La meilleure des vengeances, ce serait de lui montrer qu'il a eu tort. Ca se réglera dans les temps. A choisir, je préfèrerais jouer en D1 et en France. Après je pense que je continuerai dans le métier. Contrairement à Mézy, je passe mes diplômes d'entraîneur, parce que j'estime que quand des gens ont sué pour vous apprendre, il faut transmettre en retour."

Evidemment (et heureusement !), la réaction de Mézy ne s'est pas faite attendre. Dès le lendemein (vendredi), le journal publie la réponse du coach héraultais qui, bien entendu, n'a pas encaissé certains propos du joueur. "Le joueur est en colère. Mais en colère avant tout contre lui-même. Car il est complètement conscient de son échec personnel lors de son passage au MHSC. Un échec qu'il essaie aujourd'hui de masquer, d'une part, derrière la maladie et les blessures et, d'autre part, en attaquant celui qui, connaissant ses défaillances, n'a pas voulu mettre le club en péril en utilisant un joueur qui n'était pas la hauteur. Je peux comprendre ça. Je peux comprendre qu'un professionnel ne soit pas fier de lui et tente alors de détourner l'attention en insultant les autres. Mais je ne peux pas laisser passer certaines contrevérités." Le coach héraultais évoque ensuite les raisons de la non-utilisation de Decroix : "Il y a les faits, ils parlent d'eux-mêmes et ne sont guère flatteurs pour Eric. Lors de la saison 1999-2000, il est resté 245 jours en arrêt de travail sans compter les vacances d'hiver et d'été. En 2000-2001, ce chiffre a encore été de 177 jours. Et, depuis le début de l'actuelle saison, ce sont 20 jours d'arrêt de travail qu'il a à nouveau fallu comptabiliser. S'il n'a pas joué c'est donc tout à fait clair. C'est parce qu'il n'était pas compétitif, compte tenu de ses absences à répétition, pour porter les couleurs de l'équipe première de Montpellier". Et à Mézy d'ajouter : "A l'heure où on parle d'argent roi dans le football, je trouve qu'Eric est plus que royaliste. Pendant ces deux dernières années et malgré ses indisponibilités, nous avons continué à le payer. Il touchait 410 000 F par mois, soit 5 MF par an. Et, bien qu'il ait souvent fait part de son désir de partir, accepté par le président et l'entraîneur, il n'a pas répondu à la seule offre qu'il ait reçu, celle de Lorient, où on lui proposait 200 000 F par mois. Sans doute n'était ce pas assez pour un joueur qui, comme lui, aime jouer au foot"... Mézy finit en disant que "c'est le joueur qui triche" puis qu'il compte surement l'attaquer en justice pour ses propos en soulignant qu'il a le soutien du syndicat des entraîneurs.

Mézy - Decroix, la guerre semble être déclarée. Jusqu'à quand durera-t-elle ? Decroix n'est-il pas en train de fusiller lui-même sa carrière ? En tout cas il semble avoir la mémoire courte et semble jouer que pour l'argent. Son comportement n'est pas digne d'un homme honnête, comme il se caractérise, et d'un grand sportif.


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